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Les 2 bouquineuses ont aimé
7 décembre 2011

"Le système Victoria" de Eric Reinhardt * * * *

syst_vicC'est un livre dont la synthèse n'est pas très facile ; il y a deux thèmes principaux : premier sujet, la relation, essentiellement sexuelle, entre Victoria de Winter et David Kolski, et deuxième thème leurs métiers respectifs ; Victoria est "DRH monde" d'un grand groupe international et David est chef de travaux d'une nouvelle tour de La Défense.
Lorsqu'ils se rencontrent, une "étincelle" jaillit entre eux et leur liaison va les entraîner très loin. Victoria est une femme magnifique, belle et puissante ; elle est la digne représentante du capitalisme pur et dur. David, plutôt de gauche, était architecte avant d'opter pour la direction de chantiers ; ils travaillent tous les deux énormément et sont mariés et ont des enfants.
Quand le livre commence David est seul, dans un hôtel retiré, séparé de sa femme et de ses filles ; Victoria est morte, il a été soupçonné de l'avoir tuée, puis il a été relâché par la police et se remémore ce qui s'est passé...

C'est une narration assez captivante, bien écrite, très suggestive ; l'auteur ne nous épargne aucun de ses fantasmes sexuels, mais l'ensemble est vraiment intéressant : la relation intense, érotique entre le chef de travaux qui subit une pression énorme et essaie de bien faire son travail pour un salaire assez moyen, et la DRH qui gère des milliers d'employés et gagne une fortune ; Le David d'Eric Reinhardt se bat contre deux systèmes finalement : d'une part celui de sa maîtresse prête à tout pour assouvir ses désirs et d'une façon générale arriver à ses fins, et d'autre part le système économique qui exploite et souvent broie ceux qui ne sont pas au sommet de la pyramide.

Première phrase : "J'ai préparé pendant trois heures la première phrase que j'ai osé lui dire : Victoria n'est pas une femme qu'un inconnu peut aborder sans qu'elle se sente insultée."

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Commentaires
C
Un livre qui m'a parfois dérangée. Dans la pression que subit le héros j'ai reconnu ce que me racontaient mes enfants. Les arguments de Victoria quant à la justification de ses décisions dans son travail me paraissaient à la fois justes(car elles semblaient éviter pire) et immorales:d.écisions concernant l'avenir de personnes et prises froidement sans problèmes de conscience( par exemple pour les licenciements).<br /> <br /> L'auteur m'a semblé faire un parallèle entre la sexualité débridée de Victoria et le capitalisme sans loi. Mais à la fin la 'méchante capitaliste sans barrière quant à la réalisation de ses désirs' est punie de mort 'par ou elle a peche' comme dirait ma grand mère. Cette fin moralisatrice me gene un peu.<br /> <br /> Comme Claire, j'ai trouvé ce livre trés intéressant.
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