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Les 2 bouquineuses ont aimé
23 septembre 2020

"Visites de fantômes" de Henry James * * * (Ed. Stock ; première parution années 1890)

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Parfois malgré beaucoup de lectures, un "classique" nous a échappé... C'était le cas d'Henry James, auteur américano-britanique essentiellement de nouvelles fantastiques ; ses histoires, assez courtes, sont visitées par un fantôme, mais sans qu'il y ait la moindre explication logique de la part du narrateur. Celui-ci est comme nous, pris dans un récit très bien mené, et si elle forme un ensemble équilibré, l'histoire ne fournit pas d'éclaircissement...

Des cinq histoires qui composent ce livre, l'une (Le conte des vieilles robes) concerne une affaire de jalousie entre deux soeurs à marier, la suivante celle d'une mère et de sa fille qui semble porter le poids d'une faute commise par sa génitrice (Sir Edmund Orme), la troisième (Nona Vincent) se passe dans le milieu du théâtre et concerne le personnage d'une pièce ; dans Owen wingrave, c'est un jeune homme issu d'une famille de longue lignée militaire qui ne rentre pas dans le rang et dans la dernière (La tierce personne) deux vieilles filles cousines héritent de la même vieille maison hantée.

Dans plusieurs cas la mère de famille est veuve, ce sont tous des gens "bien", de bonne famille, les jeunes filles sont particulièrement jolies et bien élevées ; donc un cadre très classique genre vieille Angleterre qui fait ressortir le côté loufoque et extraordinaire de ce qui se produit dans la vie de ces personnages.

Très bien écrits, soigneusement construits et faisant la preuve de l'incroyable imagination de leur auteur, de son humour ainsi que de son ingéniosité, ces nouvelles se lisent avec beaucoup d'appétit et quelques petits frissons. on n'a pas vraiment peur, mais quand même un peu...

premières phrases : Le conte des vieilles robes (1868)

Vers le milieu du XVIIIe siècle, dans la province du Massachusetts, vivait une vieille dame de qualité, veuve et mère de trois enfants. Son nom importe peu et je prendrai la liberté de l'appeler Mrs Willoughby, nom dont la consonance évoque comme le sien véritable la plus haute respectabilité. Elle était devenue veuve après quelque six années de mariage et s'était consacrée au soin de sa progéniture. ces jeunes êtres avaient grandi d'une manière propre à récompenser son zèle et à combler ses plus grands espoirs."

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