"Les mains rouges" de Jens Christian Grondahl * * *
L'homme qui raconte l'histoire a rencontré une jeune femme danoise arrivant d'Allemagne, à la fin des années 70 ; alors qu'il travaille pendant l'été dans une gare, celle qui dit s'appeler Randi vient chercher une chambre et placer des sacs à la consigne ; une semaine plus tard Randi revient, et demande au narrateur s'il peut la loger quelques jours et qu'ensuite, elle disparaîtra. C'est le début d'une courte relation amicale, puis la jeune femme s'en va brutalement, laissant la clé de la consigne, qui contient des liasses de billets de banque neufs. Quinze ans plus tard, notre homme la reconnait en ville, la suit, l'épie ; elle finira par tout lui raconter...
Roman sur une certaine insouciance de la jeunesse, une difficulté à savoir quoi faire de sa vie, et en même temps la capacité à se laisser emporter sans bien s'en rendre compte dans des activités terroristes... Ce livre peut rappeler par certains côtés, "Le liseur" de B. Schlink.
Première phrase : " Je l'ai rencontrée un été à la fin des années soixante-dix, quand je travaillais à la Gare Centrale, au service de réservation des hôtels. "