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Les 2 bouquineuses ont aimé
12 juillet 2012

"Et puis Paulette ..." de Barbara Constantine * * *

pauletteBarbara Constantine s'est fait une voix, une écriture bien à elle ; l'histoire est racontée en langage de tous les jours, avec souvent de jolies formules. Il y a des "vieux" bien sûr, mais aussi des plus jeunes, tous plus ou moins abimés par la vie ; et c'est de penser aux autres, de partager leur quotidien en essayant de les comprendre qui va les sortir de leurs - gros - problèmes. Au début, dans la grande ferme, il n'y a plus que Ferdinand ; sa femme Hortense, une belle emmerdeuse !, est morte ; son fils, sa belle-fille et ses petits-fils, les Lulus, sont partis s'installer ailleurs. Alors, petit à petit Ferdinand va proposer le gîte et le couvert à des voisins et des amis dans le besoin ou dans la solitude ; c'est ainsi que naîtra "solidarvioc".  Mine de rien, B. Constantine aborde beaucoup de sujets : la relation père-fils, les vieux, le déni de grossesse... Un bouquin lu avec le sourire aux lèvres.

Premières phrases : "Le ventre bien calé contre le volant et le nez sur le pare-brise, Ferdinand se concentre sur sa conduite. L'aiguille du compteur collée sur le cinquante. Vitesse idéale. Non seulement il économise de l'essence, mais ça lui laisse tout le temps de regarder défiler le paysage, d'admirer le panorama."

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Commentaires
B
Toujours dans son style gouailleur et pain de campagne au pâté, mais très bien tartiné, l’auteur nous dégotte encore une fois un autre arrangement possible du monde, vis à vis duquel c’est plutôt le nôtre qui paraît tragique (alors que d’habitude dans les romans c’est l’inverse). Trop beau pour être vrai ? Pas s’il s’agit du monde intérieur des personnages, dont la frugalité matérielle (cabane au toit percé, etc.) n’est que le reflet. On voit ici plus encore que dans les romans précédents l’idée utopique de la communauté fraternelle (mais qui existe quand même dans la vraie vie), avec pour effet positif que les vieux (c’est à dire nous en puissance) y ont une place, mais aussi les veufs, les jeunes, les chômeurs, les abandonnés… Derrière cela, l’auteur décrit une complexité psychologique vraie sans couper les cheveux en quatre. Cela dit, par rapport à « Tom », ou à « Allumer le chat », peut-être le procédé stylistique est-il ici plus artificiel, ou bien il manque l’acidité des précédents, ou bien la thèse est un peu forcée, ou bien je me durcis en vieillissant, et je me suis surpris à moins y croire.
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J
Je viens de terminer la lecture de 'et puis,Paulette" je trouve ce livre un peu trop "fleur bleue" et j'ais été génée par les titres des chapitres (que je m'efforçait de cacher) J'ais vécu un an pendant mes études d'infirmière chez une dame agée contre le logement gratuit(comme dans le livre) Par contre, c'était lourd et contraignant !Je travaille en ce moment dans une maison de retraite médicalisée et il est certain que les vieux devraient pouvoir vivre chez eux le plus possible et non dans ces établissements ou ils n'ont plus le loisirs de faire de leur vie ce qu'ils souhaitent!
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L
juste un livre pour passer un très bon moment , toujours une écriture vive, sans chichi mais qui décrit bien ce qui se joue. <br /> <br /> Et puis cette façon de parler des relations intergénérationnelles est innovante
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