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Les 2 bouquineuses ont aimé
21 janvier 2015

"La petite et le vieux" de Marie-Renée Lavoie * * * * (Ed. Bibliothèque Québecoise, 2012)

petite_et_vieuxEn bonne place dans la liste des trésors de la littérature québecoise (défi Québec-O-Trésors) ce très beau livre, plein d'humour et d'émotions, mérite bien sa réputation. Deuxième enfant d'une famille de quatre filles, Hélène a un héros, le capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette, qui en fait est une jeune femme, Lady Oscar dans le dessin animé du même nom, qu'elle retrouve tous les soirs après l'école. Au début du livre Hélène qui est un garçon manqué et se fait appeler Joe, a huit ans et ses parents ne sont "ni riches ni pauvres" ; ils vivent dans un quartier populaire de Québec et l'auteure, M-R. Lavoie nous fait le récit de l'enfance de "la petite" : une mère sévère et aimante - quand elle a dit "et c'é toute" pas question de ne pas obéir - un père doux, professeur, mais assez dépressif. Trouvant sa vie insignifiante et voulant aider financièrement, la petite fille travaille, en plus d'aller à l'école, à distribuer des journaux très tôt le matin et plus tard à être serveuse. "Le vieux" c'est Roger - " l'homme idoine des petits quartiers, l'incarnation parfaite de l'idée qu'on se fait du pauvre monde" - qui va devenir l'ami de Joe même s'ils se traitent de "p'tite vermine" et de "gros soûlon". Les dialogues en québecois populaires sont très drôles et les personnages attachants ; tout n'est pas toujours rose, non, mais avec son imagination débordante et son regard lucide et tendre sur son quotidien, Hélène nous séduit et deviendra une jeune femme très humaine et pleine de joie de vivre.

Premières phrases : "J'étais parvenue à me convaincre que j'étais un garçon et je tenais à ce qu'on m'appelle Joe. J'aurais aimé Oscar, comme mon personnage de dessins animés préféré mais, à l'époque, Oscar était le squelette des classes de biologie et un nouveau type de balai révolutionnaire. Alors je me contentais de Joe, même si sa syllabe en cul-de-poule sonnait comme une banale exclamation."
Dernières phrases : "J'étais heureuse. Et tout me semblait si simple. J'avais, moi, formidablement envie de vivre".

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